Que vive les communes et les départements ruraux.
Comme le suggère la Cour des Comptes : Des départements ruraux renforcés, en leur confiant une partie des compétences et des ressources des EPCI ,réduits à de simples territoires de projets.
Pourquoi pas !
On peut ouvrir le débat.
A condition de rendre aux communes, bien entendu, les compétences dont on les a privées ou dont on veut les priver. Elles les exerçaient beaucoup mieux que les intercommunalités, car les communes sont l’échelon territorial le plus proche des administrés, en particulier dans le domaine du logement, de l’habitat, de la petite enfance et de l’aménagement du territoire. L’échelon intercommunal n’est pas le bon, inconnu de nos concitoyens et trop éloigné du terrain.
Supprimons les intercos qui n’ont pour finalité que de transformer les communes en coquilles vides de leur substance.
D’ailleurs, la plupart de nos administrés ne savent même pas le nom de leurs intercommunalités et encore moins leurs compétences. Lorsqu’ils ont un problème c’est le Maire qu’ils viennent consulter.
Au fil des crises qui ont secoué, ces dernières années, nos institutions : gilets jaunes, covid, réfugiés ukrainiens, inondations et détresse des agriculteurs, les communes ont assuré l’essentiel du fonctionnement des institutions, souvent en prise directe avec l’État. Les départements ruraux ont fait preuve de leurs compétences en matière sociale notamment.
Alors, pourquoi pas la revitalisation des départements ruraux et des communes !
Personnellement, je suis pour, et nos administrés également.
Louis MARETTE
Maire de Mazères