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LE MOT DU MAIRE

Après l’invasion barbare de l’Ukraine, le 24 février dernier et dès l’annonce de l’arrivée massive des réfugiés ukrainiens en France, dans le cadre de la phase I de l’accueil d’urgence, la commune de Mazères s’est immédiatement portée volontaire pour les accueillir en mettant à disposition des Services de l’Etat dans le département 3 logements meublés disponibles et une vingtaine de chambres à 2 lits, aménagées dans l’ancienne maison de retraite et dans le Chalet Pasteur.

C’est donc le 24 mars à minuit qu’un car, affrété à Paris par les services de l’Etat, a conduit 24 réfugiés à Mazères avant de poursuivre sa route vers Tarascon.

Immédiatement pris en charge par les services sociaux de la commune et par l’Association Hérisson Bellor, en présence de Madame Stéphanie LEFORT Sous-Préfète de Pamiers, ils ont été installés dans leur résidence provisoire. Depuis, certains sont repartis vers Paris ou Nice pour rejoindre des proches, d’autres sont arrivés d’Ukraine dans le cadre de regroupements familiaux et aujourd’hui, ils sont 21 résidents à Mazères qui, au titre de la phase II, vont bénéficier d’un accueil à moyen ou long terme, dans des appartements communaux entièrement équipés, en espérant qu’ils puissent rapidement retrouver leur pays et leurs proches au terme du conflit.

Sur le plan scolaire :

 Une élève a été intégrée au Lycée Pyrène de Pamiers où la Région Occitanie lui a offert un ordinateur portable pour poursuivre ses études.
 2 élèves ukrainiens ont rejoint le Collège Gaston Fébus de Mazères et 3 autres l’école élémentaire Victor Hugo.
 Enfin, un enfant a été accueilli à l’école Maternelle Marcel Pagnol.

En conclusion,

 Merci aux mazériens pour leur générosité.
 Merci aux associations culturelle, sportives et festives qui les ont invités à leurs manifestations.
 Merci à l’Association Hérisson Bellor, mandaté par la Préfecture pour assurer leur gestion sociale, médicale et administrative.
 Merci enfin aux élus et aux personnels de la ville de Mazères qui les accompagnent au quotidien.

Un jour, ils repartiront pour rejoindre leur pays et leurs proches. Si nous avons su discrètement adoucir leur désespoir, les accompagner et les aider dans leur exode, alors ils nous diront peut-être merci et tout simplement on leur répondra "avec plaisir".

Louis MARETTE

Maire de Mazères